Et les shadocks pompaient, pompaient ...
Pour en finir avec la théorie du « desserrement », objet de notre billet « Laisse béton (épisode 3) » chacun aura compris l'absurdité de cette théorie qui conduirait à terme à 1 personne par logement, soit un veuf ou une veuve, un ou une célibataire et éventuellement un bébé abandonné à sa naissance dans un appartement vide.
Les tenants de cette théorie fumeuse ne sont donc pas que millénaristes, ils sont aussi d'un fatalisme inouï et oublieux que dame nature fait bien les choses, en tout cas jusqu'à présent (sauf à avoir été dinosaure bien sûr).
Il existe aussi, plus simplement, plein de raisons pour que cette théorie du resserrement soit statistiquement contredite. Une cause de ce desserrement est par exemple une montée importante du taux de divorce des ménages mais l'on ne peut ignorer que le phénomène des familles recomposées, plus récent que celui de la montée des divorces, va contrebalancer de plus en plus les effets de cette première cause. L'augmentation permanente de la durée de vie, même si la médecine en fixe aujourd'hui la limite possible à 125 ans environ, maintient dans des ménages de plus en plus nombreux, une occupation des logements à 2 plutôt qu'à 1, ce 1 qui pèse fortement dans le constat de cette supposée tendance au desserrement. Enfin, tous ces braves républicains, toutes ces bonnes âmes, droite et gauche confondue, ignorent tous ces nouveaux couples LGBT avec enfants issus de la PMA et de la GPA mais aussi les bienfaits d'une immigration massive qu'ils ne cessent par intérêt ou par faiblesse, d'imposer à leurs concitoyens. Sans même parler de la question du regroupement familial, le taux de fécondité propre à ces population immigrées, leur retard culturel ou religieux par rapport à cette question de divorce, le maintien qui en découle d'une part significative de ménages avec enfants dans la population française sont autant de facteurs contraires au desserrement servant d'hypothèse à l'évaluation du nombre de logements à construire dans le futur par le PLU.
Il existe, sans aucun doute, pour le futur, une valeur asymptotique à ce phénomène de desserrement.
L'accepter comme tel, le poser comme postulat sans chercher à évaluer ce seuil probable, est juste une faute de raisonnement majeure qui réduit à néant toutes considérations subséquentes.
Les Shadocks n’en ont pas fini de pomper.
Ce principe du desserrement nous vient-il d'une ignorance ou d'un volonté de tromper ?
A chacun son opinion.
Plaide pour l'ignorance le fait que Mme Duflot, un temps ministre de l'urbanisme, diplômée de géographie, avait affirmé sur une radio nationale au moment de l'accident nucléaire de Fukushima que nous ne risquions pas de contamination par le nuage radioactif au motif (exact) que les vents des hémisphères Nord et Sud étaient isolés l'un de l'autre. Qu'une diplômée universitaire en géographie situe le Japon dans l'hémisphère Sud prouve seulement qu'on peut obtenir son diplôme en séchant les cours, en dit beaucoup sur le niveau réel des diplômes décernés par l'université et laisse songeur quant aux capacités de certains de ceux qui ont pourtant prétention à nous gouverner.
Plaide pour la manipulation, le fait que ce principe de desserrement conduit directement à une surévaluation des besoins propice à tous les discours écolopolitiques sur cette supposée réalité d'une menace rendant inévitable des mesures pour maîtriser l'artificialisation des sols.
Plaide également pour la manipulation un autre élément du PLU, l'usage d'un indicateur totalement inapproprié : le logement.
Démonstration à suivre demain.
Jo Le Tacaud
#quiberon @Jo_Le_Tacaud
PS :
Dans l’attente, signez la pétition en ligne :
http://www.petitions24.net/non_a_une_cite_de_la_peur_a_quiberon
L’enquête publique s'est ouverte aujourd'hui 17 octobre, pour un mois seulement. Il est urgent de signer.
