Nos élus viennent de nous annoncer la mise en place prochaine d’un service élargi Quib’Bus : hors saison les samedi matin pour accès au marché et en été la nuit pour les noctambules.
L’idée n’est pas en soi mauvaise même s’il reste à prouver qu’elle répond véritablement à une réelle demande des Quiberonnais comme cela est dit.
Avant même sa mise en place, l’on ne peut manquer toutefois d’être surpris par une absence de parallélisme entre les deux modalités de ce qui nous est pourtant présenté comme un nouveau « service communal ».
Les Quiberonnais devront en effet s’acquitter d’un droit de 1 € pour ce service alors que le ramassage de la viande saoule duchentile sera fait gratuitement en été !
Ce dernier service gratuit était-il inclus dans la charte touristique destinée à obtenir ce label de station climatique assurant à nos élus la majoration de leurs indemnités ou ne s’agit-il, une fois encore, que d’une gracieuseté faite, aux frais du contribuable quiberonnais, aux marchands de soupes et bistrotiers de l’hyper-centre ?
Les bénéficiaires de ces deux services sont pourtant parfaitement définis dans l’annonce qui en est faite : les commerçants du marché pour ce qui concerne le service annuel du samedi matin, les affairistes de l’esplanade Hoche pour ce qui concerne le Quib’Noz.
Aurait-il pu venir à l’esprit de nos élus que ces bénéficiaires puissent participer quelque peu au coût de ce service Quib’bus élargi qui, sans aucun doute, pèsera sur les finances de la commune ?
Une augmentation du droit de place, s’agissant du marché, du droit de terrasse, s’agissant des bistrotiers, ne saurait donc être envisagée pour financer ce service ?
Le contribuable quiberonnais est-il donc condamné à payer, comme il le fait pour les ordures ménagères, comme il le fait pour l’office de tourisme, pour ce nouveau service qui ne profite qu’à ces commerçants ?
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PS 1 :
S’agissant du manque de parallélisme évoqué ci-avant, service payant pour les Quiberonnais, service gratuit pour les clients de nos bistrotiers en été, l’on remarquera qu’il existe aussi entre commerçants du marché et ces mêmes bistrotiers quiberonnais un même manque de parallélisme.
Les premiers peuvent à peine espérer un faible accroissement de la fréquentation du marché hors saison alors que les autres se voient offrir un service après-vente total et gratuit en saison.
« Homo homini lupus est », l’homme est un loup pour l’homme et le commerçant quiberonnais, installé comme il l’est aujourd’hui d’évidence à la commune, l’est aussi pour ses congénères non quiberonnais du marché.
PS 2 :
S’agissant du titre de ce billet, « Transports amoureux », il s’agit de dire que, hors l’amour évident qui est celui de Mr le Maire pour ses confrères et contrairement aux « transports amoureux », les questions de transports publics devraient être traitées avec raison, ce qui ne semble pas être le cas.