« Mauvais début de week-end pour ce jeune couple de Quiberonnais ».
A l'intérieur (de l'Hacienda), «un jeune, d'une vingtaine d'années, originaire de la Région parisienne, a commencé à les importuner. Devenant agressif, il a aussitôt été refoulé de l'établissement.
Vers 3 h 30, après avoir attendu une heure dehors avec deux autres personnes, il s'en est pris au jeune Quiberonnais. Celui-ci a été roué de coups de poings, de coups de genoux, de barre de fer, et a reçu un coup de couteau à l'épaule. Il a été transporté aux urgences de l'hôpital de Vannes par les sapeurs-pompiers. En état de choc, il ne souffre que de blessures légères.
La jeune femme rentrait chez elle quand un autre jeune homme l'a agressée, du côté du cimetière. Elle a reçu un coup de poing au visage, et est tombée. L'agresseur l'a alors tirée par les cheveux sur le trottoir... » (Source Ouest France)
Mauvais début de week-end mais début de saison réussi selon la municipalité.
Mr le Maire n’avait-il pas promis pourtant de renforcer la sécurité ?
Et pendant ce temps là …
La maréchaussée tient salon au Palais des Congrès pour prévenir les petits vieux du danger du démarchage abusif.
X
PS :
Beuveries, trafics de drogue et violences sont le quotidien de ces établissements de nuit malgré qu’ils soient supposément soumis à une réglementation très stricte par des autorités en vérité tout à fait impuissantes face aux nuisances que ces établissements suscitent.
Mais peut-être Mr le Maire saura-t-il nous dire après avoir dépensé les 150 000 € prévus pour « réflexion, études et soutien aux activités nocturnes » en quoi beuveries, trafics de drogue et violences sont indispensables à l’attractivité d’une station touristique.
L’an dernier une étude révélait le déclin important du nombre de discothèques en France, deux fois moins qu'il y a 30 ans, et surtout l’accélération du rythme de leurs fermetures puisque, sur les 2200 discothèques disparues, 800 ont fermé leurs portes au cours de ces trois dernières années, la baisse des chiffres d'affaires (jusqu'à -30%) en menaçant un grand nombre d’autres.
Si les jeunes restent très friands de festivités « nocturnes » entre amis, ces festivités ne passent plus nécessairement comme autrefois par la case discothèque mais se constituent dès 18h00 en un cheminement before (bar), resto ou repas au domicile de l’un des amis, after (bar de nuit) et dance floor privé chez un autre des amis.
Mr le Maire construit ainsi son plan marketing et dépense nos deniers sur un modèle périmé.